top of page

Lecture-danse-musique

Et tu n'es pas revenu

De Marceline Loridan-Ivens et  Judith Perrignon

Actrice : Anne Lefèvre  
Danse : Mostafa Ahbourrou 


Le 26 Novembre 2015 "Théatre Le Vent des Signes

"... A ses côtés, un homme. Il danse, parfois en retrait, parfois au premier plan, à quelques centimètres de nous. Une relation muette entre Elle et Lui s’installe. Le corps du danseur est avant tout une présence. Qui est-il exactement ? Le père un peu, sans doute, mais peut-être avant tout une image. Juste une image surgie là, à la réalité fuyante, semblant tantôt surréelle, tantôt complètement dans l’intériorité de la narratrice. La danse de Mostafa Ahbourrou, semi-improvisée pour la représentation, ne vient pas nous forcer à l’empathie. Elle n’illustre pas, jamais. Et c’est en cela qu’elle est remarquable. Repoussant ses limites physiques pour mieux s’effondrer, constamment entre tension douloureuse et abandon, entre désespoir, rage et douceur. L’homme est cet autre au corps multiple, finement musclé et en même temps si frêle quand son corps trempé de sueur reflète la lumière. Animal et désincarné. Pour toujours éclatant de jeunesse.
Il est peut-être, finalement, l’écho du signe de Caïn qui perdure en Marceline, tantôt en retrait tantôt déchirant, ce petit fantôme dont la narratrice a réussi au fil des années à tracer les formes. Elle l’a assez détaché d’elle pour lui autoriser à avoir sa vie propre, semant ainsi une impression inattendue et paisible, étrangement durable. Une chose qui donne de la beauté et du plaisir brut d’être en vie, quand on a depuis longtemps conscience d’une existence gâchée.
Sobre et belle, cette proposition est plus qu’un spectacle réussi. C’est un spectacle rare. ||

                                                                                                   

                                                                                                                        Damien Palancade

Et tu n'es pas revenu Le Vent des Signes

Chronique d’un été

Publié le 26 Novembre 2015

Je dirai qu'il est trop tard quand je serai mort[e]

Conception :  Anne Lefèvre
Assistante : Audrey Gary
Interprètes : Mostafa Ahbourrou, Anne Lefèvre, Fabien Daguerre, Audrey Gary 
Dessins : Sandrine Follère
Lumière : Cyril Monteil - Raphael Sevet
Vidéos : Fabien Daguerre - Raphael Sevet

 

Le 09 Décembre 2015

12339590_898589426857407_3896920955456561402_o

12339590_898589426857407_3896920955456561402_o

12314299_899027956813554_1906681237927973278_o

12314299_899027956813554_1906681237927973278_o

12291090_898370306879319_1873638069524778897_o

12291090_898370306879319_1873638069524778897_o

12304026_899027960146887_8712706268297819085_o

12304026_899027960146887_8712706268297819085_o

12304140_897969250252758_8169375111541849742_o

12304140_897969250252758_8169375111541849742_o

12243516_900396656676684_1647453325124530414_n

12243516_900396656676684_1647453325124530414_n

Plus entourée que jamais, Anne Lefèvre n'entend visiblement pas déserter sa prédilection pour le pluridisciplinaire, le faire-ensemble ; éperdument portée par cette préférence pour un processus d'écriture littéraire et scénique s'installant dans la durée, au contact de ce que ses partenaires artistiques ont à proposer. 
Je dirai qu'il est trop tard quand je serai morte : un titre de combat, pour un nouveau projet "performatif et multimédia" comme la dame du Vent des signes aime à en concevoir – on pouvait s'en assurer encore très récemment, face au duo qu'elle formait avec le danseur solaire que l'on retrouve ici, Mostafa Ahbourrou ...

 

                                                            Manon Ona

Je dirai qu'il est trop tard quand je serai mort[e] Le Vent des Signes

A l'heure des "intuitions d’espace"

Publié le 09 Décembre 2015

bottom of page